"Les Fils devant la Cité" Juin 2006 **Vendu**
Acrylique 80cm x 130
Un père mène ses deux fils a travers le desert jusqu'à une cité titanesque.
Commande d'une personne pour son petit frere. Les deux freres sont avec feu leur père sur la toile.
"Vous connaissez l'amour que j'avais pour mon père et celui que j'ai pour mon frère."
Charles Bloch
"KLAUS" Septembre 2006
Acrylique sur Isorel 55cm x 75
Klaus, bien sur, c'est NOMI.
Sur ce tableau, que dire?
Que j'y ai exposé une analogie entre les années 80 et les années 30.
Les
80s representent peut etre les deuxiemes "années folles" du 20ème
siecle. Une periode de masques, de fard et d'excentricités diverses
pendant que le monde etait en train de changer. C'est la periode qui
précèda tout ce que les 90s et notre epoque actuelle ont apporté de
pire.
Le monde pendant les années 80 se preparait tout doucement au
sida, aux catastrophes humanitaires, à la destruction de reperes qui
font que nous vivons aujourd'hui dans un monde qui perd la tête.
Klaus y apparait dans un decor pseudo expressionniste, aux dégradés sales. le visage platré de teints aussi outranciers qu'artificiels. Le noeud papillon et la chemise de son smoking ont cet aspect de carton découpé avec lequel on fait des déguisements aux enfants. Son geste est celui d'un adieu, un salut.
Un salut au futur qu'il ne verra pas.
Un futur en direction duquel lui revient un jet de sang...
Charles Bloch.
"Takashi" 2002
Acrylique sur toile 60cm x 80
Il y a ceux qui regardent en se demandant "Mais pourquoi a-t-il le visage coupé?", et il y a les autres.
Techniquement, un style BD, avec la texture du visage qui semble se detacher de celle du corps (du cou, ne particulier). Comme si un personnage fictif se deguisait en personnage réèl, Kitano en l'occurence.
Alors pourquoi le visage est il coupé?... sans doute par jeu, comme on joue avec les enfants à se cacher derriere ses mains ou derriere un arbre trop maigre pour se faire disparaitre.
Kitano est identifié par des stigmates, ses cicatrices.
Néanmoins,
il est meurtri, coupé, tailladé, defiguré, les couleurs sont celles de
la maladie, reflets de sang, jaune patholgique...
Si je savais, je l'aurais dit en Japonais, mais "Show Must Go On".
Le
fond est fonctionnel, comme une tenture. L'objet du tableau, n'est ni
le graphisme, ni le personnage, ni la situation. C'est le jeu.
En Auguste Nippon, Takashi, ou l'image qu'on lui connait joue...comme d'habitude.
Charles Bloch.
"Passed On New York" Mai 2006
Acrylique sur toile. 130cm x 80
Passed on New York, ça peut vouloir dire "Passé(s) à New York", ou encore "New York Décedé"...
En l'occurence le personnage au premier plan est inspiré de Klaus Nomi, chanteur allemand de la fin des années 70 venu faire carriere à NY.
Chanteur d'opera il s'est vite melé à la scène underground new yorkaise, poussé par des gens tels que Bowie, Warhol....
Accessoirement,
il fut l'un des premiers à souffrir d'un curieux cancer au debut des
années 80, le "cancer gay"... Il est mort à New York en 1983 dans des
conditions physiques et psychologiques assez cruelles, voir ses parents
assister a vos dernieres heures, a travers des combinaisons anti
bacteriologiques du fait qu'on ne connaissait rien de votre maladie...
Klaus Nomi est devenu assez rapidement l'une des icones de la lutte contre le sida.
Cette peinture est inspirée d'un plan qu'on apperçoit dans le documentaire NOMI SONG consacré au chanteur.
L'accoutrement,
la position, le lieu des personnages, en rapport avec la ville, est
particuliere: Sur les toits du sud de Manhattan, dans des quartiers où
subsistent des contructions européènnes, des toits aux allures de toits
de Paris, tels des chats de goutière, ils errent sur les toits de cette
ville folle et stratifiée.
Entre eux et le New York Skyline, le Village.
Rouge,
incandescent. Quelque chose d'affreux se prepare pour les années à
venir et cela commence par les damnés de l'underground urbain....
Derrière, le symbole presque cathedralesque et fantomatique des Twin Towers, appartenant aussi aujourd'hui, à un New York Décedé.
Charles Bloch.
